Goodbye Kitty !

Aujourd'hui c'est la journée où il faut pas sortir de son lit où j'ai décidé de ne pas sortir de mon lit.

Pourtant je ne sais pas, on dirait que la terre entière a signé une charte dans le but de m'empêcher de ne rien foutre aujourd'hui.
Le choix du jour était pourtant idéal.
En théorie je sais pas m'organiser, mais croyez moi que si l'opération a pour but de ne rien brasser et ce dans les meilleures conditions possibles, je planifie tout des jours à l'avance !!

Bref ! Mercredi, jour où je ne garde pas les enfants.
Où tous les cours que j'avais ce jour sont terminés.
Mais néanmoins jour de semaine où tous les voisins pachydermiques susceptibles de faire du bruit se tirent à leur "nine to five" plan-plan.
Jour où j'avais tout d'abord prévu une longue très longue très très longue grasse matinée, puis un petit déjeuner dans mon lit, zoner sur internet (depuis mon lit est-il utile de le dire ?), occuper mon après midi à regarder mes séries toute neuves sur mon nouveau lecteur DVD/Divix de salon en faisant pèter du pop corn beurré au micro-ondes.

Sauf que.
Déjà d'une : Je suis sûre qu'il y a un dieu des grasses matinées et qu'il me déteste.

Les travaux au marteau piqueur sous mes fenêtres ont démarré ce matin à 9h32 très exactement.

Lassée d'essayer de me battre contre un ennemi qui avait la tête plus dure que moi (dans tous les sens du termes), j'ai fini par renoncer à mes phases de demi sommeil de quatre minutes. Je me suis donc retrouvée assise sur mon cul, la gueule chiffonnée et d'une humeur massacrante.
Je me dis que tant qu'à être réveillée pour de bon (et ouais !) je vais me faire un sacré petit dej'.

Problème: Me voilà confrontée à un déprimant désert qu'est mon frigo.
La machine infernale "mamour and cie" étant passée par là, je suis là à 9h du mat' à envisager un bout de (croute de) manchego, une vieille courgette ratatinée et un quart de vin blanc.

Refoulant au plus profond la perspective de devoir sortir dans le vaste monde au mépris du danger pour faire des courses, je décide d'essayer le bout de manchego avec un vieux paquet de chococerises trouvé dans le placard.

Je me rabats donc sur le visionnage bovin de toutes mes séries en cours, en en faisant même l'activité constructive de la journée...Au point que là, je n'ai plus rien à regarder.

Ce qui me met une fois de plus face au fait que je vais devoir sortir (et donc me maquiller, m'habiller, mettre des chaussures, descendre tous les étages, marcher jusqu'aux boutiques) aussi, si je veux la suite de la saison 2 de Sex and The City.

Dépitée, me voici donc avec vous, mes chers et clairsemés lecteurs, à vous raconter les drames de ma vie (au moins) et à animer enfin ce blog quotidiennement, pour oublier que de toute évidence, j'ai faim, je piaffe de voir la suite de ma série et que je vais devoir sortir. Que mon unique occasion de buller depuis deux mois vient de tomber à l'eau.

J'me suiciderai bien avant de vous quitter pour résister jusqu'au bout, mais hélas y'a aussi marqué "urgent: acheter rasoirs bic" sur la liste des courses à faire.