De l'éloge du Janlwi.
Déjà moult notes.
Et pas un mot sur toi.
Que j'ai rencontré y'a déjà trois ans. Tu étais le gamin un peu agité fin pété du Trabendo.
Il s'en est passé du temps depuis ça.
Un vrai ami, depuis peu d'accord, mais quand même.
Et j'ai pourtant tant à dire.
Bon bien sûr tu me connais.
Je suis une constipée du sentiment.
C'est souvent dur de me sortir les vers du nez.
Et quand ça sort, c'est souvent l'chaos.
Pourtant cette fois, j'essaie.
Curieux, que j'me trouve tant d'affinités avec toi.
T'as tellement de trucs qui peuvent me hérisser le poil.
Par exemple, je déteste cette façon de planer toujours à quinze miles.
Dans une bulle que je perçois même pas.
Cette façon d'échapper à toutes les évidences, même celles qui sont sous ton nez, et en prenant grand soin bien sur de ne pas chercher à comprendre.
Cette autre façon de sortir tout ce qui te passe par la tête, sans jamais te soucier des conséquences.
Et pourtant, c'est un fait, je t'aime beaucoup.
Tu es toujours là pour moi.
Tu me tends toujours la main dès que tu vois que je perds pied.
Tu arrives toujours à m'arracher un sourire.
Tu fais en sorte que j'ai envie de te voir.
Tu mets des mots et des gestes sur l'affection que tu as pour moi, ce qui me rendrait presque jalouse parce que moi je suis incapable de laisser sortir tout ça.
Bref.
Souvent je fais la nana pas affolée du tout, qui laisse rien voir.
Je ne sais pas si cette surprenante façon d'être avec moi est de la candeur ou de la ruse.
Ca n'en a pourtant pas l'air...
Mais tu sais, j'ai parfois beaucoup de mal à garder ces airs fiers que je me donne quand tu es comme ça, avec moi.
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